Arts Plastiques

L'art c'est mon Dada!

Publié le vendredi 18 décembre 2009 16:18 - Mis à jour le jeudi 17 juin 2021 10:47

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Arts Plastiques au lycée Jean Lurçat de Saint-Céré. 

Enseignante: Isabeau le Blanc

 

 

 

Déroulement des cours en seconde:

Nombre d’heures: 3h par semaine. 

 

Présentation générale:

 Les élèves ont la possibilité de s’inscrire dès la classe de seconde en option arts plastiques et de poursuivre cette matière en première et en terminale en Spécialité.

L'enseignement de l'option facultative se caractérise par la place importante accordée aux intérêts et au projet de l'élève et se fonde sur l'exercice d'une pratique critique. Il est ouvert à tous les élèves quelles que soient ses connaissances et ses capacités en arts plastiques. (BO HS n°3 2001)

 

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Objectifs généraux de cet enseignement:

-contribuer à la réussite des élèves, à l’obtention du baccalauréat.

-donner les moyens aux élèves qui désirent accéder à des études supérieures dans des filières artistiques d’intégrer les structures de leurs choix.

-donner à tous les élèves qui en ont le désir, l’opportunité d’apprendre à s’exprimer de manière artistique, de développer leurs savoir-faire dans des techniques multiples, d’enrichir leur culture artistique, d’analyser et de questionner leur goûts personnels, de développer son sens critique ; l’occasion de se faire plaisir, de se dépasser…

 

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Enseignement de Spécialité en Première :

Nombre d’heures: 4h par semaine.

 

Programme: à venir...

En travaux!

 

Déroulement des cours :

Les élèves vont poursuivre, développer et enrichir les pratiques vues en seconde en s’interrogeant cette fois sur la représentation de l’espace (réalisme, profondeur, perspective mais aussi planéité de l’espace pictural et abstraction par exemple).

En classe de première, en spécialité, il est important pour les élèves de commencer à développer une expression artistique personnelle. Les élèves continuent à travailler à partir de sujets donnés, avec des contraintes plus ouvertes et peuvent plus souvent qu’en seconde utiliser les techniques de leurs choix (dessin, peinture, vidéo, photographie, création numérique).

Ils vont par ailleurs s'interroger sur les rapports que l’oeuvre entretient à son espace de présentation (notion de terminale) en réalisant, par exemple, des travaux conçus pour des espaces spécifiques(installations).

Les élèves vont devoir exercer un nombre, toujours plus grand, de choix personnels dans leur travail, expliquant de plus en plus leurs démarches à l’écrit ce qui nécessite un travail à la maison plus important.

Des références artistiques, des analyses d’œuvres, des vidéos sur des artistes des visites d’expositions seront programmées, ainsi que des cours d’histoire de l’art dans la logique de ce qui a été vu en seconde.

 

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Programme,déroulement des cours en Terminale Spécialité Arts Plastiques :

Nombre d’heures en Terminale: 6 heures par semaine.

 

Programme:à venir...

 

 

 

Oeuvres obligatoires à connaître pour le Bac :

 

Les transparents de Carmontelle : d'une mise en scène de l'image aux prémices de l'histoire de l'installation

Ces œuvres et cette problématique visent à soutenir l'investigation de l'entrée du programme portant sur « l'aspect matériel de la présentation : le support, la nature, les matériaux et le format des œuvres ». Si l'étude des transparents réalisés par Louis Carrogis dit Carmontelle (1717-1806) en constitue l'objet, elle est aussi le point d'entrée - y compris dans le cadre de la pratique des élèves - vers des éléments de comparaison avec des stratégies et des modalités de présentation développées ultérieurement.
La part faite en arts plastiques à la sollicitation des sens du spectateur (perceptions tactiles, synesthésiques, auditives, etc.), son immersion ou son implication dans l'œuvre sont des caractéristiques de la modernité, sans en être les uniques marqueurs. En matière de présentation, la cimaise - « présentoir » frontal - s'est avérée particulièrement propice à soutenir un système de retrait contemplatif du regardeur. De nouvelles expériences sensibles et définitions de l'œuvre ont été proposées par l'installation et ses prémices. Celles-ci jouent fréquemment avec les mises en scène de l'image, le développement de son mouvement ou de la relation du spectateur avec l'image. Quelques précédents avant le XXe siècle, dont les transparents de Carmontelle et leur dispositif, ont jalonné progressivement les possibilités de cet élargissement de la conception et de la réception de l'œuvre plastique.
Axes de travail : On étudiera les enjeux et problématiques que proposent les transparents de Carmontelle du point de vue de la présentation :
- l'émergence d'un mouvement imprimé à l'image et d'une mise en scène de l'œuvre plastique dans les transparents de Carmontelle ;
- les caractères nomades et éphémères de la monstration des transparents et multi sensoriels de leur réception ;
- les modalités techniques du dispositif et d'organisation de l'espace de présentation chez Carmontelle.

 

 

- Bill Viola: Mise en espace et mise en scène

Mondialement reconnu, Bill Viola est aujourd'hui un des artistes majeurs de l'image électronique. Né en 1951, il a grandi à l'ère des premiers développements de l'art vidéo. Dès ses études et ses premiers travaux d'artiste, il privilégiait ce nouveau médium pour en explorer les multiples possibilités artistiques : captations de performances, mises en espace des images et des moniteurs vidéo, exploitation du potentiel plastique, sémantique, symbolique des projections sur de grandes surfaces, etc. Au moyen d'installations intimistes ou monumentales, ses créations interrogent le rapport au temps de l'œuvre et au réalisme des sensations, des émotions et des expériences. Sculptant le temps, bouleversant les perceptions, immergeant le spectateur, Bill Viola propose une relation différente aux images animées. Il en pousse notamment les conventions narratives pour rejoindre parfois l'idée de « tableaux animés». Il associe le visuel, le sonore et l'espace. Il tire parti des appareils et des technologies (caméras, optiques scientifiques, systèmes numériques, etc.), des formats et des qualités des écrans (miroirs, moniteurs multiples, rétroprojecteurs, etc.). Il joue de divers effets (ralentissements, grossissements, pétrifications, etc.). Nombre de ses créations ouvrent des dialogues entre la modernité du médium digital et un univers d'images s'inscrivant dans l'histoire de l'art.

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- Sophie Taueber-Arp (1889-1943)

 

 

 

 
 
 
 

Artiste particulièrement inventive, Sophie Taueber-Arp est pleinement inscrite dans les avant-gardes du début de XXe siècle. Elle devait pourtant rester longtemps dans l'ombre des grandes figures masculines de la modernité en arts plastiques. Membre de Dada, pratiquant l'art concret bien avant que les principes en soient énoncés par Théo Van Doesburg, elle s'est rapidement associée à des groupes d'artistes de tendance abstraite : Cercle et Carré, Abstraction-Création ou Allianz. Son œuvre très diverse s'exerce dans de nombreux domaines entre lesquels elle entretient de nombreux liens, les nourrissant réciproquement de leurs langages, de leurs esthétiques, de leurs avancées : peinture, sculpture, danse, architecture, architecture d'intérieur, arts décoratifs... Elle devait également fonder et éditer la revue Plastique/PLASTIC.

- Sophie Taueber-Arp (1889-1943), Tapisserie Dada, Composition à triangles, rectangles et parties d'anneaux, 1916, tapisserie au petit point, laine, 41 x 41 cm. Musée national d'art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris. Legs Mme Ruth Tillard-Arp, 2007 ;

- Sophie Taueber-Arp (1889-1943), Jean ou Hans Arp (1886-1966), Théo van Doesburg (1883-1931), L'Aubette, 1926-1928, aménagement et décors d'un complexe de loisirs (café, restaurant, brasserie, salon de thé, ciné-bal, caveau-dancing, salle des fêtes...) sur quatre niveaux (caveau, rez-de-chaussée, entresol et étage), Strasbourg. Premier étage restitué de 1985 à 2006. Classée au titre des Monuments historiques ;

- Sophie Taeuber-Arp (1889-1943), Relief rectangulaire, rectangles découpés, rectangles appliqués et cylindres surgissants, 1936, relief en bois peint, 50 x 68.5 cm, signé et daté sur le dos : SH Taeuber-Arp 1936. Kunstmuseum, Basel. Don de Marguerite Arp-Hagenbach, 1968.