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Par JANE CAYREL, publié le mercredi 16 mars 2016 17:31 - Mis à jour le mercredi 16 mars 2016 17:33

* une pointe sèche de David Coste (Dorothy - 2010)
Depuis quelques années David Coste construit méthodiquement un univers ambigu, hybride, parfois inquiétant. Ses productions s'inscrivent dans une réflexion sur les relations entre les images et le réel dans lesquelles des références à l'art, au cinéma mais aussi à l'architecture construisent un territoire hypothétique - des projections - des réalités théoriques. Délibérément manipulatrices, ces images de lieux utopiques partagent notre vision entre deux territoires où l'apparente réalité cède progressivement le pas à une sensation de malaise et de menace. Ainsi utopie, science-fiction et uchronie se côtoient en redéfinissant les frontières entre reproduction et représentation pour convoquer un univers suggérant une aseptisation normée du monde. (Source : BDP du Lot)
 


* un collage de Jan Kopp (In the Middle of the Street - 2006)
Né en 1970 à Francfort, Jan Kopp vit et travaille à Paris. Ses oeuvres sur papier font appel à des techniques mixtes mêlant sur plusieurs épaisseurs dessins, aquarelle, gouaches, photographies, éléments empruntés et hétéroclites, découpés, collés, mis en contact. Félins, volatiles et animaux en tous genres, paysages urbains, avions, astres et planètes, images liées à l'art, au théâtre ou à la danse y sont largement représentés, accouchant d'un monde où l'absurdité côtoie le fantastique et dont l'étrangeté procède d'une distortion du réel. Jan Kopp utilise tous les supports à sa disposition pour interroger le sens, celui des choses, des mots et du langage. Au-delà de la dualité construit/déconstruit, fini/non-fini... qui anime la plupart de ses créations, l'artiste invite à une véritable expérience du langage. Par découpage de la réalité, par interrelations fortuites entre des univers aussi opposés que l'organique et le béton, il crée des décalages, des déplacements qui évoquent non pas un âge d'or perdu mais l'impossible unité qui nous conduit à dériver, exactement comme un sens dérive d'un autre... (Source : Galerie Maisonneuve)
 

 

* une photographie de Marianne Maric (Lamp Girl - 2008)
A dix ans, Marianne Maric s'enfuit en pleine nuit par la fenêtre de sa chambre après avoir vu L'Enfant sauvage de Truffaut à la télévision. Au bout de quelques heures passées toute seule dans la forêt de la Hardt à observer le manège des sangliers en rut et les combats de cerfs, elle s'endort au bord d'un ruisseau. Au petit matin, elle est découverte inanimée par un garde forestier qui la ramène à la vie avant de la raccompagner chez ses parents, lesquels ne s'étaient même pas aperçus de sa disparition. Après cet épisode marquant, Marianne se jure de tout faire pour devenir artiste, afin de réaliser ses fantasmes les plus fous, sans que plus jamais personne ne puisse la ramener à la raison. Quinze ans plus tard, une heure après avoir obtenu le diplôme de l'école supérieure des beaux-arts de Nancy qui lui ouvre grandes les portes de l'inconnu, elle croit reconnaître le garde forestier qui lui a sauvé la vie en couverture d'un magazine pornographique. Choquée, Marianne décide de retourner au coeur de la forêt munie de son appareil photographique pour tenter de comprendre le monde cruel des hommes. C'est là le point de départ d'un travail influencé à la fois par la photo de mode adulte, les contes de fées de l'enfance et les blessures secrètes de l adolescence. (Source : Philippe Schweyer)

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  • Art contemporain