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Par JANE CAYREL, publié le mardi 17 mai 2016 16:58 - Mis à jour le mardi 17 mai 2016 16:59

* une lithographie de Pierre Alechinsky (Lettre de créance - 1990)
Après des études d'illustration et de typographie à l'École nationale supérieure des Arts visuels de Bruxelles, Pierre Alechinsky devient rapidement l'un des acteurs les plus importants du monde artistique belge. Son travail combine la leçon des maîtres de la calligraphie chinoise avec celle de l'automatisme surréaliste et de la spontanéité du mouvement CoBrA dont il reste aujourd'hui le principal continuateur spirituel. En 1965, il réalise sa première toile à remarque marginales, Central Park. Sur les quatre côtés de l'image centrale se déroule un ensemble de vignettes qui sont des variantes, des ajouts, des compléments plus ou moins logiques instaurant une multiplicité de narrations parallèles. Ces encadrements alternent dès lors avec des prédelles (partie inférieure du tableau comme c'est le cas ici) aussi bien dans sa peinture que dans ses très nombreuses gravures. Dessiner, dit Alechinsky, c'est «écrire avant la lettre». Et le monde peut se lire en tous sens ; «le propre de l'artiste étant non de le reproduire, mais d'y ajouter du sens».


* deux lithographies sur zinc d'Henri Cueco (Marx, Freud, Mao et Manifestation)
Proche du mouvement de la Figuration narrative, Henri Cueco développe depuis les années 50 une peinture sérielle recourant aux moyens techniques des mass média : figures découpées, aplats de couleur, pointillés et rayures. Réflexion sur l’image et le rôle social de l'artiste, l’itinéraire de Cueco est fait de ruptures apparentes. Les cassures du temps, idéologiques, psychologiques, génèrent les cycles de son travail. La série Les Hommes Rouges l'occupera dix ans, de 1965 à 1975. Elle met en scène des silhouettes dépersonnalisées perdues dans des architectures angoissantes et démesurées. Cueco mène une réflexion sur la sérialité et la trame, qui occupe le fond de la toile et finit par en devenir le sujet principal, que ce soit celle constituée par les bâtiments, les claustras, ou les champs d'herbe. Le thème permanent, récurrent de son travail est le rapport de l’homme à la nature et c'est en plasticien qu'il décortique la construction des scènes sur lesquelles se représente et s’organise le désordre du monde. (Source : BDP du Lot)

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  • Art contemporain