Le CDI en ligne

... à découvrir au CDI jusqu'au 20 janvier 2015

Par JANE CAYREL, publié le jeudi 22 janvier 2015 10:40 - Mis à jour le mercredi 11 mars 2015 16:26

* photolithographies d'Henri Aguilella dit Cueco (Les hommes rouges - 1976)
Né à Uzerche en 1929 de père espagnol et de mère française, Henri Cueco est non seulement peintre, mais aussi écrivain, décorateur de théâtre, enseignant et homme de radio. Proche du mouvement de la Figuration narrative, il développe depuis les années 50 une peinture sérielle recourant aux moyens techniques des mass média : figures découpées, aplats de couleur, pointillés et rayures. Réflexion sur l’image et le rôle social de l'artiste, l’itinéraire de Cueco est fait de ruptures apparentes. Les cassures du temps, idéologiques, psychologiques, génèrent les cycles de son travail. Se succèdent de 1965 à 1975 Les Jeux d’Adultes et Les Hommes Rouges ; de 1972 à 1976, Les Chiens et Les Claustras ; de 1977 à 1987, Les Herbes/Paysages marquent un retour au motif ; de 1987 à 1990, Sols d’Afrique. Le thème permanent, récurrent de son travail est le rapport de l’homme à la nature et c'est en plasticien qu'il décortique la construction des scènes sur lesquelles se représente et s’organise le désordre du monde.


* montage typographique d'Alain Prillard (Nouvelles du village - 1998)
Né dans le Jura, Alain Prillard a étudié la philosophie avant de poursuivre des études aux Beaux-Arts de Paris. Il s'établit dans le Lot en 1995. Fasciné par les journaux et les magazines, il étudie dans son travail les possibilités graphiques du papier et de l'encre par la gravure, le monotype, la photographie, le collage, etc. Il crée notamment des « unes » improbables (The Daily Pig, La mémoire du crocodile, Nouvelles du village) où se télescopent dans un rapprochement surréaliste l'écrit et l'image. Le monde d'Alain Prillard est peuplé d'un foisonnant bestiaire aux couleurs sombres et contrastées, minotaures grimaçants et grotesques, qui surgissent de la page saturée de texte : un art brut du fait divers qu'il prolonge dans la revue Quercica Chronica, une sorte de blog papier qui paraît tous les quatre ans.

Catégories
  • Art contemporain