Hernani
Domaine d'étude : Lire écrire publier
"Simultanément création et théorie de la création romanesque, Les Faux-Monnayeurs se compose de deux « foyers » d'intrigue qui se font écho. La question de la genèse du roman devient ainsi le centre de gravité d'un diptyque où le livre achevé n'est plus que l'une des composantes de l'œuvre, qui intègre aussi son travail préparatoire. En attirant l'attention sur le processus créatif, le roman et son journal interrogent non seulement la place de l'écrivain face à son œuvre ou dans son œuvre mais celle du lecteur, constamment ballotté dans un emboîtement de points de vue et de commentaires souvent divergents. Cette double instance suggère différentes postures de lecture, du lecteur impliqué et piégé par l'illusion romanesque au lecteur distant portant un regard réflexif sur ce qu'il vient de lire, voire sur ses propres expériences de lecture." (MEN - note de service n° 2016-059)
L'édition en ligne du texte
Le manuscrit autographe
Première édition Mame et Delaunay-Vallée, 9 mars 1830
La pièce au format pdf
La représentation du 25 février 1830
La Première
Edmond Rostand, Un soir à Hernani
La "bataille" de février à juin
Ce qu'on en dit
Babelthèque : La controverse littéraire
Retronews : Retour sur la bataille d'Hernani
Agnès Spiquel et Myriam Roman, Hernani, récits de bataille
La première d'Hernani, par Albert Besnard (1903)
Iconographie
Gérard Audinet, Petite histoire iconographique d'Hernani et de sa prétendue bataille
Hugo et la censure
Clélia Anfray, Hugo et la censure. Brifaut, censeur intime
Rapport du censeur Brifaut sur Hernani : « L'analyse ne peut donner qu'une idée imparfaite de la bizarrerie de celte conception et des vices de son exécution. Elle m'a semblé un tissu d'extravagances, auxquelles l'auteur s'efforce vainement de donner un caractère d'élévation, et qui ne sont que triviales et souvent grossières. Cette pièce abonde en inconvenances de toute nature. Le roi s'exprime souvent comme un bandit ; le bandit traite le roi comme un brigand. La fille d'un grand d'Espagne n'est qu'une dévergondée sans dignité ni pudeur, etc. Toutefois, malgré tant de vices capitaux, je suis d'avis qu'il n'y a aucun inconvénient à autoriser la représentation de celte pièce, mais qu'il est d'une bonne politique de n'en pas retrancher un mot. Il est bon que le public voie jusqu'à quel point d'égarement peut aller l'esprit humain, affranchi de toute règle et de toute bienséance. »
En marge de la bataille
Jean Gaudon, En marge de la bataille d’Hernani
Claude Millet, Hernani ou l’ambivalence des temps
Actes de la journée d'études Hernani/Ruy Blas. A la foule, aux femmes, aux penseurs (Université Diderot, 2009)
Ludmila Charles-wurtz, L’anti-théâtre : le lyrisme dans Hernani et Ruy Blas
Pierre Laforgue, Politique d’Hernani ou libéralisme, romantisme et révolution en 1830
Pierre Laforgue, Hernani/Ruy Blas, d’une préface l’autre
Franck Laurent, Politique et apolitique : la question du privé dans Hernani et Ruy Blas
Claude Millet, Hernani, Ruy Blas et les complications du pathétique
Florence Naugrette, Des forces qui vont : le retour du refoulé dans Hernani et Ruy Blas
Sylvie Vielledent, Les parodies d’Hernani
Mises en scène contemporaines
Jean Kerchbron, 1961 : extrait de la version télévisée
Antoine Vitez, 1985 : extrait vidéo et interview
Christine Berg, 2012 : dossier pédagogique
Nicolas Lormeau, 2013 : dossier de presse
Catégories
- Ressources documentaires